Fils du célèbre philosophe, il devient officier du génie, après des études à l'École polytechnique et à celle de Metz. Il combat à Austerlitz (1805) puis en Russie (1812), où il est fait prisonnier. Promu colonel, il se fait mettre en congé (1818) et s'adonne à l'agriculture dans son immense domaine de Paray-le-Frésil (Allier), qui comptait 3600 ha. Élu député de l'Allier (1822), il siège à gauche près de Manuel, de Laffitte et du général Foy. Écarté des élections de 1824, il est rélu en 1827. Il abandonne l'Allier pour l'Orne (1837-48), qu'il représente à l'Assemblée constituante de 1848. Colonel de la première légion de la garde nationale, ministre de la Marine dans le cabinet d'Odilon Barrot (1848), après avoir été écarté de l'Agriculture et des Travaux publics, il se retire après le coup d'Etat du 2 décembre 1849. Spécialiste d'agronomie, il publia notamment : "Situation agricole des comtés d'Angleterre", et "Douze lettres sur l'agriculture". Il est l'un des fondateurs de l'Association polytechnique / --- Refer. : Michaud - G.E. - R. et C. - Mém. publiés par la Soc. centrale d'agr. (1864), 402 - Bull. de la Soc. d'émulation du Bourbonnais IX (1863-65), 157 et XXXII (1929), 119 - Dbf 11, 117-8 - Larousse 2, 814