Citation de Janis Langins, "La République avait besoin de savants", Belin, 1987 :

Il y avait deux Jacotot à l'Ecole centrale des travaux publics (devenue peu après l'Ecole polytechnique). Celui qui donna des leçons d'algèbre est Pierre Jacotot, physicien qui joua un rôle actif dans l'Académie de Dijon sous l'Ancien Régime et qui remplissait les fonctions de bibliothécaire à l'Ecole centrale des travaux publics. Il démissionna en avril 1795 (Procès-verbal du Conseil du 30 germinal an III [19 avril 1795] pour retourner à Dijon où il enseigna la physique à l'Ecole centrale qui venait d'y être fondée. Son cousin Joseph (Jean-Baptiste ?) Jacotot, qui démissionna un mois plus tard (Procès-verbal du 10 prairial an III [29 mai 1795] , était substitut de l'administrateur de la police (Gardeur-Lebrun) et obtint une certaine renommée au début du dix-neuvième siècle avec une méthode originale d'enseignement qui portait son nom.

On peut trouver une biographie de Jacotot dans J.-F. et L.-G. MICHAUD, éd., Biographie universelle, ..., 2ème éd., Paris, 1854-65.