Elève de la promotion 1814 de l'Ecole polytechnique. D'après Larousse et Le livre du centenaire de l'Ecole polytechnique, celui-ci, démissionnaire après la Restauration, commence l'étude de la médecine. Reçu docteur avec une thèse "Sur la manière dont nous recevons par la vue la connaissance des corps". Il s'intéresse au magnétisme animal, et donne des cours sur ce sujet à l'Athénée. Des attaques d'hémoptysie l'obligent à interrompre ces leçons et il écrit un "Traité du somnambulisme" (1823). Pour subvenir aux besoins de sa famille, il publie des "Lettres sur les révolutions du globe" (Paris, 1824) qui contribuent à développer en France les études géologiques, puis des "Lettres sur la physique" (Paris, 1825). Co-fondateur du journal "Le Globe", il est le premier journaliste à publier un compte-rendu régulier des séances des académies et proteste contre la peine de mort appliquée aux fous. Afin d'éclairer la commission de l'Académie de médecine, chargée des questions relatives au magnétisme, il fait paraître : "Du magnétisme animal suivi de considérations sur l'extase" (1826). Il prépare un ouvrage en huit volumes sur l'"Extase", prêt pour l'impression, avant de mourir.
Il est le beau-frère de Jean-Marie-Constant DUHAMEL (1797-1872 ; X 1814) et le père de Joseph BERTRAND.